18/11/2013
« EVIDENCE. »
© Photo ci-dessus : http://songeunevie.centerblog.net
A ma Muse, car le jour sait ce qu'il doit à la nuit...
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
Firmament de l’oraison
D’où jaillit la lumière,
Ô féminine constellation de prose,
Prologue à l’unisson,
Depuis le divan, j’invoque ton nom
© Photo ci-dessus : http://s.billard.free.fr
Je m’abandonne en pensant qu’à tout moment,
Il faut remercier ta félicité,
S’abreuver au nectar du plaisir,
Ressentir l’envol du désir
Sous la voûte scintillante libre est la raison,
Assieds-toi ma destiné sur les bords du ruisseau,
Pour voir s’écouler la Vie ;
Là, flottant sur l’eau vive et claire,
Tu deviens ma passagère au long cours
En faisant resplendir les heures,
Partageons le sang de l’éternel printemps,
Le vin du renouveau ;
Buvons et embrassons-nous à grandes lampées,
Et aux limites de l’azur,
Retenons la nuit comme on retient
Une porte menant à une autre dimension
Tels des oiseaux,
Nous nous sommes cherchés, trouvés et choisis,
Et jusqu’au dernier jour de la Création,
Nos lèvres se partageront cette mélodie
La rosée du matin épouse nos draps,
Tu te réfugies dans mes pensées,
Je suis confondu par ta beauté,
Tes mots délivrent mon cœur
© Photo ci-dessus : http://unepenseedesmots.centerblog.net
J’explore ton cosmos, perdu d’infinité ;
Nous étions des boutons de rose mi-éclos,
Nous sommes devenus l’air vivifiant
La nature s’hypnotise de ta volupté,
Le Lac des Sources offre de nouveau au soleil tout son éclat,
Le goût de la pluie a changé,
L’herbe verte s’est couchée sous tes pas,
Les branches du saule se sont élevées, épousant le ciel,
Les narcisses se parfument de ta voix,
La danse de ton ventre rend les hirondelles joyeuses
© Photo ci-dessus : http://www.galileo-web.com
Je clame mon Amour pour Toi sur le Toit du Monde,
Je chéris notre existence particulière au creux de tes bras,
Je ne veux en aucun cas couper le lien que tu tisses vers moi,
Toutes les particules de mon corps t’appartiennent, irradient pour Toi
Je t’offre un petit bouquet d’églantine,
La bise du jardin apporte le salut
Je suis amoureux de l’étoile du matin,
Des nuages errants, des jours pluvieux et ensoleillés,
De ta longitude souhaitée et trouvée
De nos deux prénoms n’en faisons qu’un !
© Photo ci-dessus : http://carbase.info
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
© Jean DORVAL, le 17 novembre 2013, pour LTC Poésie.
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14/11/2013
"LA ROSE MAUVE."
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A ma Muse.
Ma souveraine conquise,
Je suis éternellement ton mendiant,
Le mendiant de tes baisers,
Le passant de tes dunes et lunes indomptées
Ma souveraine éprise,
Pour me guérir,
Je désire le meilleur de tes remèdes :
Ta douce voix !
Ma souveraine soumise,
Dessine-moi encore et toujours ton sourire,
Dénoue ma délivrance d’une simple caresse,
Tes petits seins pommelés ravivent mon ivresse
© Photo ci-dessus : http://karineimages.centerblog.net
Ma bien-aimée,
Ô Toi, mon songe animé,
Mon Amour à tout jamais révélé,
Matin et soir,
Je me repais de ton sanctuaire
Je suis ton unique cavalier,
Et ma langue fougueuse déifie ton âme
Avec Toi, je découvre et redécouvre le sublime,
Je touche l’au-delà de tes yeux,
J’investis l’inaccessible festin familier
Viens mon Amour,
Mon cœur, ton cœur,
Celui que nous partageons à deux,
Bat à tout rompre
Je t’enlace comme une vigne fertile
Que l’on préserve jusqu’aux vendanges tardives
Il est minuit,
Et notre couverture s’est consumée à l’envie
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A l’endroit, à l’envers, consommés tout entiers,
Nous resplendissons dans la nuit,
Tels des feux follets devenus incontrôlables
Nous sommes le chant, la musique et la danse brassés en une unique rime,
Une mélodie de l’ardeur aux accents réguliers scandée sans fin
© Jean DORVAL, le 14 novembre 2013, pour LTC Poésie.
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14/10/2013
« UNE HIRONDELLE FAIT MON PRINTEMPS. »
.
Hirondelle qui fait mon Printemps,
Fille aux noirs cheveux, aux yeux bleus papillons,
Tu enivres nos nuits blanches,
Le soleil sous tes paupières closes irradie
Tutrice de nos nuits,
Je t'enlace de mes bras conquérants,
Grâce à Toi, nous flottons au dessus de notre lit,
Livrés et délivrés
Ta bouche,
Petit fruit pulpeux rouge,
Offrande coquine,
En parfaite mendiante réclame mes lèvres
Bourgeon candide, Tu es un Amour d’écolier,
Tes yeux domptent mes heures,
Ensemble, il nous faut chaque jour réinventer la Tendresse
Là où l’eau devient la Lumière,
Nos mains se croisent,
L’air, la terre et le feu sont nos enfants
.
Je tiens ton visage dans mes mains et je l’embrase,
Je suis le trait filant sur ta peau,
J’y dessine des routes nouvelles
Quand tu ouvres ton corsage,
Je suis éperdu de détresse,
C’est le commencement d’une caresse
La nuit est infinie,
Je t’aime sans compter,
Dans la paume de ta main se lie notre destin
© Jean DORVAL, le 14.10.2013, pour LTC Poésie.
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15/04/2013
« LE VENT POETE. »
© Photo ci-dessus : FLÁVIA VITRALLI www.olhares.com
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Humectant ma plus belle plume à l’encre de tes lèvres
Je compose sur tes lignes harmoniques une symphonie de rêve
Quelques pensées révélées ondulent sur ta peau du bout des doigts
Ton parfum sucré m’enivre, me fait revivre
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Quand tu es dans mes bras
Je me perds au plus profond de tes yeux verts
Respirant ta chevelure châtain
Je te goûte sans scrupule, après un tendre prélude
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Aux sources de ta respiration
A l’origine des battements de ton cœur
A l’écoute de la vie coulant dans tes veines
Je suis en toi et tu es en moi, mon âme sœur
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
© Jean Dorval, le 30 juin 2008, pour LTC Poésie.
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12/04/2013
LTC POESIE & PAUSE "RENAISSANCE"...
DE MELIN DE SAINT-GELAIS (1491-1558) :
"PAR L'AMPLE MER..."
Par l'ample mer, loin des ports et arènes
S'en vont nageant les lascives sirènes
En déployant leurs chevelures blondes,
Et de leurs voix plaisantes et sereines.
Les plus hauts mâts et plus basses carènes
Font arrêter aux plus mobiles ondes
Et souvent perdre en tempêtes profondes ;
Ains la vie à nous si délectable,
Comme sirène affectée et muable,
En ses douceurs nous enveloppe et plonge,
Tant que la Mort rompe aviron et câble,
Et puis de nous ne reste qu'une fable,
Un moins que vent, ombre, fumée et songe.
ET ... "QUAND LE PRINTEMPS."
Quand le printemps commence à revenir,
Retournant l'an en sa première enfance,
Un doux penser entre en mon souvenir
Du temps heureux que ma jeune ignorance
Cueillit les fleurs de sa verte espérance.
Puis, quand le ciel ramène les longs jours
Du chaud Été, j'aperçois que toujours
Avec le temps s'allume le désir
Qui seulement ne me donne loisir
D'aviser l'ombre et mes passés séjours.
Puis, quand Automne apporte le plaisir
De ses doux fruits, hélas, c'est la saison
Où de pleurer j'ai le plus de raison,
Car mes labeurs ne l'ont jamais connue :
Mais seulement, en ma triste prison,
L'Hiver extrême ou l'Été continue.
ET DE JOACHIM DU BELLAY (Ami de Ronsard) (1522-1560) :
"COMME LE CHAMP SEMÉ..."
Comme le champ semé en verdure foissonne,
De verdure se hausse en tuyau verdissant,
Du tuyau se hérisse en épi florissant
D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne ;
Et comme en la saison le rustique moissonne
Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,
Les met d'ordre en javelle et du blé jaunissant
Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne ;
Ainsi de peu à peu crût l'empire romain,
Tant qu'il fut dépouillé par la barbare main,
Qui ne laissa de lui que ces marques antiques,
Que chacun va pillant; comme on voit le glaneur
Cheminant pas à pas recueillir les reliques
De ce qui va tomber après le moissonneur.
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